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Parachutisme : idées reçues, vraie sécurité et préparation gagnante

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Entre mythes et sensations fortes, le saut en parachute fait souvent l’objet d’idées reçues. Réalité terrain : en tandem, c’est une discipline hyper‑encadrée, avec du matériel récent et des procédures strictes. Ajoutez une préparation physique et mentale et vous obtenez une expérience intense où rien n’est laissé au hasard.

Idées reçues sur le parachutisme : le vrai du faux

  • “J’aurai le vertige.” À 4 000 m, il n’y a pas de repère proche : le sol paraît abstrait, le système d’équilibre n’est pas mis en conflit. Résultat : pas de vertige, juste de l’adrénaline.
  • “On ne peut pas respirer en chute libre.” Faux. Le vent surprend au début, mais on inspire et expire normalement… et on peut même crier de joie.
  • “Le parachute peut ne pas s’ouvrir.” Les tandems utilisent un parachute principal + un secours et un déclencheur automatique (AAD) qui ouvre si nécessaire.
  • “C’est trop dangereux.” Le tandem suit des normes drastiques (matériel contrôlé, procédures pas à pas, météo réglementée). Le risque est drastiquement réduit par l’encadrement pro.
  • “C’est un truc de casse‑cou.” Le parachutisme attire des profils variés. Plus de la moitié des primo‑sautants sont des femmes dans certains centres.
  • “Je suis trop vieux.” En tandem, on peut sauter dès 12 ans (autorisation parentale) et sans âge plafond si l’aptitude médicale est OK.
  • “L’ouverture fait mal.” Le harnais répartit la charge sur épaules/jambes, ajusté à votre morphologie pour un confort optimal.
  • “Il faut un certificat médical pour tout le monde.” Pas nécessaire dans la plupart des cas. Il est demandé pour les moins de 16 ans, les plus de 70 ans, les sauts HALO ou en cas d’antécédents et situations particulières (opération récente, pathologies spécifiques).
  • “On saute même s’il fait un peu mauvais.” Deux juges de paix : les nuages (si l’aire d’atterrissage n’est pas visible, on attend) et le vent (on stoppe au‑delà d’environ 10 m/s).
  • “On vous prête une combinaison.” Pas ici. La tenue conseillée reste simple et efficace : jogging/legging + t‑shirt/sweat sans col et baskets fermées.

Sécurité en tandem : procédures, matériel, météo

Sur un saut tandem, la mécanique de la sécurité est visible à chaque étape. Le matériel redondant d’abord : une voilure principale, un parachute de secours et un AAD (déclencheur automatique) qui veille en dernier recours. Les procédures ensuite : un briefing clair, des vérifications croisées, des gestes répétés au sol puis un check final à la porte. Enfin, la météo décide parfois : on renonce si les nuages masquent la zone d’atterrissage ou si le vent dépasse le seuil de sécurité.

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Deux formats structurent l’expérience. À 4 000 m, comptez environ 50 secondes de chute libre puis 5 à 7 minutes sous voile. En HALO 7 700 m, l’altitude change la donne : oxygène embarqué, équipement thermique et briefing spécifique pour une aventure plus engagée, mais toujours rigoureusement encadrée.

Le cadre est clair : un poids 40–90 kg le jour J (avec tenue), un IMC compatible, et, selon les situations (mineur, senior, HALO, antécédents), un certificat médical récent. L’objectif ne varie pas : mettre la sécurité au centre sans rogner l’intensité du moment.

Préparation physique : 3 piliers en 3 semaines

Pas de commando, juste du ciblé. Un gainage régulier (planche, variantes latérales, hollow/arch) construit un tronc solide et stabilise la position en chute libre. Ajoutez de la mobilité sur les hanches et les épaules — pont fessier, ouverture thoracique, travail des fléchisseurs — pour adopter l’arche sans tension et relever les jambes à l’atterrissage. Complétez par un cardio modéré (vélo, marche rapide, footing facile, 20 à 30 minutes, deux à trois fois par semaine) pour canaliser l’adrénaline et récupérer plus vite après l’ouverture.

Préparation mentale : routine anti‑stress performante

La veille, jouez la carte simple : sommeil correct, hydratationpetit‑déjeuner léger le matin. Sur place, une minute de cohérence cardiaque (5 s d’inspiration, 5 s d’expiration) fait descendre la pression sans étouffer l’euphorie. La visualisation affine le geste : le “go” du moniteur, l’air au visage, l’ouverture douce puis la glisse sous voile. Restez concentré sur trois consignes, regardez l’horizon, laissez l’expertise du moniteur guider la séquence.

Tenue et check‑list du jour J

Visez la sobriété fonctionnelle. Un jogging ou legging avec t‑shirt/sweat sans col et des baskets fermées suffisent. Évitez les vêtements trop amples et les accessoires susceptibles de gêner le harnais ; attachez les cheveux. Gardez en tête qu’à l’altitude de sortie, il fait environ 20 °C de moins qu’au sol : ajoutez une couche si besoin, et vous serez paré pour profiter.

Passer à l’action : ressource utile

Pour aller plus loin, démystifier les idées reçues, comprendre la sécurité et peaufiner votre préparation avant un premier saut, consultez ce site référence : Vendée Évasion Parachutisme – saut en parachute aux Sables d’Olonne

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