Par Un tacle mal calculé, un terrain un peu trop sec, un sprint de trop et la douleur débarque sans prévenir. Les blessures au foot font partie du jeu, même si on s’en passerait bien. Courbatures, entorses, claquages ou déchirures. Tous les postes sur le terrain exposent le corps différemment. Le gardien se jette, le défenseur encaisse, le milieu enchaîne les kilomètres et l’attaquant explose sur quelques mètres. Le risque n’est jamais le même, mais la frustration est tout de même universelle.
Le gardien enchaîne les plongeons et les chocs
Si vous êtes footballeur, sachez que vous trouverez des exemples de blessures au football grâce à Training Thérapie. Genoux, épaules, poignets, aucune partie du corps n’est préservée. Les entorses de poignet, les luxations d’épaule et les traumatismes aux doigts sont les blessures les plus fréquentes chez ceux qui veillent sur les cages.
En plongeant sur des frappes à bout portant, les articulations encaissent des impacts relativement violents. Il faut aussi ajouter dans ce cas de figure les collisions avec les attaquants et les sorties aériennes mal réceptionnées. Pour vous protéger le plus possible, adoptez un bon renforcement musculaire du haut du corps.
Le défenseur est souvent percuté de plein fouet
Le défenseur tacle, bloque, s’interpose, résiste. Les chevilles sont mises à rude épreuve et les genoux encaissent tout. L’entorse reste la grande classique, tout comme la contusion musculaire. Le défenseur sollicite aussi énormément ses adducteurs, d’où la fameuse pubalgie. Il s’agit d’une douleur sourde du bas du ventre qui finit par gêner tous les mouvements.
Le risque augmente encore quand la fatigue s’installe ou que la surface de jeu change. Le fait de passer d’un synthétique sec à une pelouse grasse perturbe grandement le corps.
Le milieu, c’est clairement le poste du surmenage
Il court, il relance, il récupère, alors le milieu est le moteur du collectif. Les ischios et les quadriceps deviennent ses points faibles, notamment à cause des efforts répétés et du manque de récupération. Les élongations ou les claquages guettent à chaque accélération, surtout en fin de match.
Les crampes adorent s’inviter dès qu’un peu d’hydratation ou de sommeil manque à l’appel. Chez le milieu, la blessure ne vient pas d’un choc, mais de l’usure.
L’attaquant paie au prix fort sa vitesse
Sprinteur de l’équipe, l’attaquant paie le prix fort pour sa vivacité. Les blessures musculaires, surtout les déchirures des ischios, restent sa spécialité. La fameuse douleur en plein sprint, ce coup de fouet derrière la cuisse qui t’arrête net est un classique. À cela s’ajoutent les traumatismes dus aux contacts, souvent avec les gardiens.
Le risque de torsion ou de choc sur le genou augmente à chaque duel. Et comme la pression de marquer ne laisse pas toujours le temps au corps de souffler, les rechutes sont fréquentes.
Le milieu offensif est le funambule des appuis
Entre accélérations, changements de direction et dribbles à répétition, les appuis subissent une tension constante. Les entorses au niveau de la cheville deviennent presque une habitude, les tendinites du genou aussi.
Le joueur léger et vif doit composer avec cette mécanique fragile. Il enchaîne les microtraumatismes, souvent sans s’en rendre compte. Jusqu’au jour où la douleur devient plus forte que l’envie de jouer.
La Tribune du Sport est un webmag, ouvert aux contributions, consacré à tous les sports et tous les sportifs pour une vie saine et sportive et à l’actualité sportive.
Commentaires